Les difficultés

La communication avec les réfugiés évacués en Dordogne fut parfois compliquée par l’usage du dialecte alsacien, proche de l’allemand. Robert Benoit, majoral du félibrige, éclaira les Périgourdins sur ce sujet dans l’édition du 9 septembre 1939 de l’Avenir de la Dordogne.

Collection Catherine et François Schunck
Collection Catherine et François Schunck

La vie à Mouleydier en juin 1940 : l’eau est tirée du puits de l’enclos du château de Mouleydier, où est accueilli Jean-Georges Wolters. La commune, comme la plupart en Dordogne, ne bénéficie pas d’un système de distribution d’eau potable. En mars 1940, une soixantaine de communes seulement possèdent une adduction d’eau (collection Catherine et François Schunck).


Rapport du chef du service des évacués à Pierre Barraud, secrétaire général de la préfecture du Bas-Rhin. Il souligne les tensions entre Périgourdins et Alsaciens et expose les plaintes de ces derniers notamment sur la vie chère [février-mars 1940] (3 X 28).


Le 10 mai 1940, l’armée allemande envahit la Belgique, la Hollande, le Luxembourg et la France, mettant fin à la « drôle de guerre ». En Dordogne, le 24 mai 1940, le commissaire spécial informe le contrôleur général de la Sûreté nationale de l’état d’esprit des populations évacuées. Il note que l’usage du dialecte alsacien crée des tensions (3 X 30).

Appel à la population du préfet de la Dordogne, dans les deux langues. Des tensions apparaissent entre évacués alsaciens, Périgourdins et réfugiés belges dès la fin du mois de mai 1940, alors que l’armée allemande a envahi la Belgique, le Luxembourg et la France (E dep 7328).

Archives de la ville de Périgueux, E dep 7328
Archives de la ville de Périgueux, E dep 7328
Partager sur