Technique photographique

Technique photographique

Technique photographique  -  I
Technique photographique - I

Les photographies sur plaques de verre apparaissent dès 1850. Ce sont des images, négatives ou positives, recouvertes d’une émulsion sensible à la lumière. La couche sensible est constituée de sels d’argent mélangés à une substance qui adhère au support en verre. Cette substance, ou liant, est différente selon l’époque : on utilise chronologiquement l’albumine (1847), le collodion (1851) puis la gélatine (1878) et on parle alors de plaque de verre au gélatino-bromure d’argent. Cette dernière technique, qui concerne l’intégralité du fonds Laffargue, allie sensibilité accrue et simplicité d’utilisation inégalée : les plaques peuvent être conservées pendant de longues périodes avant d’être utilisées. Les temps de pose, considérablement raccourcis, pouvaient aller de une à deux minutes, ce qui explique les flous parfois constatés sur les photos (les enfants, les animaux...). Cette évolution technologique qui avait permis la diffusion des plaques de verre en grand nombre (production industrielle) et à un large public était encore en usage jusque dans les années 1950.

 

Photo de l’appareil photographique avec pied ayant appartenu à Léo Justin Laffargue et conservé avec le fonds Laffargue-Guimard aux Archives départementales de la Dordogne. Il s’agit d’une chambre photographique, sans doute de Ch. Alibert, tel qu’il s’en est vendu à partir des années 1895. Photographie Denis Bordas

Technique photographique  -  I
Technique photographique - I

Les photographies sur plaques de verre apparaissent dès 1850. Ce sont des images, négatives ou positives, recouvertes d’une émulsion sensible à la lumière. La couche sensible est constituée de sels d’argent mélangés à une substance qui adhère au support en verre. Cette substance, ou liant, est différente selon l’époque : on utilise chronologiquement l’albumine (1847), le collodion (1851) puis la gélatine (1878) et on parle alors de plaque de verre au gélatino-bromure d’argent. Cette dernière technique, qui concerne l’intégralité du fonds Laffargue, allie sensibilité accrue et simplicité d’utilisation inégalée : les plaques peuvent être conservées pendant de longues périodes avant d’être utilisées. Les temps de pose, considérablement raccourcis, pouvaient aller de une à deux minutes, ce qui explique les flous parfois constatés sur les photos (les enfants, les animaux...). Cette évolution technologique qui avait permis la diffusion des plaques de verre en grand nombre (production industrielle) et à un large public était encore en usage jusque dans les années 1950.

 

Léon Justin Laffargue vers 1900. Archives départementales de la Dordogne, fonds Laffargue-Guimard, 33 Fi 301 À gauche, la plaque de verre avec l’image en négatif. À droite image positive après numérisation.

Technique photographique  -  II
Technique photographique - II

Le fonds Laffargue-Guimard est constitué de 800 plaques de verre de quatre formats différents (167 plaques au format 18 x 24 cm ; 168 plaques au format 13 x 18 cm ; 410 plaques au format 9 x 12 cm ; 55 plaques au format 6 x 9 cm) et de quatre tirages papier. En terme de production, on peut signaler l’existence d’une cinquantaine de cartes postales provenant de clichés Laffargue dont les plaques sont perdues.

Léo Laffargue a sans doute commencé à prendre ses premières photos à partir de l’année 1895, probablement jusqu’à son décès, survenu en 1929. Les photos prises par Léo Guimard couvrent approximativement la période allant de 1925 à 1950.

Bibliographie

Léo Laffargue (1864-1929) instituteur et photographe à Vendoire, série « Le destin des imagiers », n° 1, éditions « Le montreur d’images », maquette et tirages Jean Filhol, textes d’après les souvenirs de Paul Guimard, Marguerite et Raymond Conchon, 24 pages, 21 photos, sd.

Thierry Boisvert, en juin 2005, réserve quelques pages à Léo Justin Laffargue dans son ouvrage Photographes en Dordogne (1ère partie : 1850-1930), éditions La Thèque, p. 93-95 et 271-272.

Bernard Reviriego, « Aperçus sur le fonds Laffargue-Guimard », Mémoire de la Dordogne, février 2010, n° 21, p. 34-44.

 

Peut-être s’agit-il de la carriole, que l’on imagine chargée de matériel, avec laquelle Léo Justin Laffargue effectuait ses excursions photographiques. Archives départementales de la Dordogne, fonds Laffargue-Guimard, 33 Fi 177

Technique photographique  -  II
Technique photographique - II

Le fonds Laffargue-Guimard est constitué de 800 plaques de verre de quatre formats différents (167 plaques au format 18 x 24 cm ; 168 plaques au format 13 x 18 cm ; 410 plaques au format 9 x 12 cm ; 55 plaques au format 6 x 9 cm) et de quatre tirages papier. En terme de production, on peut signaler l’existence d’une cinquantaine de cartes postales provenant de clichés Laffargue dont les plaques sont perdues.

Léo Laffargue a sans doute commencé à prendre ses premières photos à partir de l’année 1895, probablement jusqu’à son décès, survenu en 1929. Les photos prises par Léo Guimard couvrent approximativement la période allant de 1925 à 1950.

Bibliographie

Léo Laffargue (1864-1929) instituteur et photographe à Vendoire, série « Le destin des imagiers », n° 1, éditions « Le montreur d’images », maquette et tirages Jean Filhol, textes d’après les souvenirs de Paul Guimard, Marguerite et Raymond Conchon, 24 pages, 21 photos, sd.

Thierry Boisvert, en juin 2005, réserve quelques pages à Léo Justin Laffargue dans son ouvrage Photographes en Dordogne (1ère partie : 1850-1930), éditions La Thèque, p. 93-95 et 271-272.

Bernard Reviriego, « Aperçus sur le fonds Laffargue-Guimard », Mémoire de la Dordogne, février 2010, n° 21, p. 34-44.

 

Portrait anonyme.Vers 1900. Archives départementales de la Dordogne, fonds Laffargue-Guimard, 33 Fi 321

 


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